Les bateaux historiques du

Canoë Kayak Club de France

 

                                                

 

Sommaire

 

 

I.      Le club

 

II.     Les bateaux

 

III.    Une collection à protéger

 

Annexes

 

Historique des recherches

Contacts

Bibliographie

CD de photographies


Avant propos

 

Le Canoe Kayak Club de France (CKCF), situé sur les bords de Marne à Bry-sur-Marne, possède cinq bateaux définis dans ce rapport comme des « bateaux historiques » par opposition aux bateaux anciens qui naviguent encore. Ces cinq bateaux soit un kayak en peau, un canoë d’écorce, une barque en bambou, une maquette de canoë Peterborough et une maquette de X, n’étaient pas documentés. L’état des connaissances relatives à ces objets était sommaire.

Dans le cadre d’une éventuelle protection au titre des Monuments Historiques,  des recherches ont été entreprises afin d’établir leur intérêt historique, ethnographique et leur singularité ou rareté.

 

 

        I. Le Canoë Kayak Club de France

 

Historique du club

           Le CKCF est issu de la fusion, en 1962, de deux clubs parisiens : le Canoë Club de France et  le Kayak Club de France.

 

Le Canoë Club fut fondé à Paris par Albert Glandaz[1] en avril 1904 afin d’encourager le tourisme nautique. Le siège est parisien mais dès 1906 le club compte des adhérents « aux quatre coins de la France ». Le club met en place un Bulletin[2] qui relate les croisières, les innovations et la vie du club ;  il organise des conférences avec projections de photos ; il constitue une bibliothèque.

 

 

A partir de 1925, le club découvre grâce au canadien Smyth la technique de la pagaie simple alors que jusque là les canoéistes utilisaient une pagaie double avec un aviron. L’école de la pagaie dirigée par Alfred Rouan s’ouvre dans les années 30 et forme les adhérents.

C’est en 1934 que le club s’implante sur les bords de Marne en installant son club house dans les locaux du constructeur de canoë Seyler, quai d’Artois au Perreux-sur-Marne.

L’activité principale des membres du club consiste à « ouvrir » toutes les rivières françaises et d’en rédiger les guides (Dupré,  landon Chapiteau, Huard, Dulun, Monjauze…..)

A partir des années 50, deux groupes du CCF, l’un orléanais, l’autre parisien s’oriente vers une pratique plus sportive du canoë en s’ouvrant à la compétition.

Le Kayak Club de France, quant à lui, est créé en 1930 à Paris. Il ouvre un club house à Bry-sur-Marne en 1943.

 

Le CKCF emménage au Quai Ferber à Bry-sur-Marne en 1980. Au cours de ce déménagement nombre d’archives disparaissent.

 

Lors du centenaire du club en 2004, la ville de Bry-sur-Marne organise en partenariat avec le Musée de la Marine une exposition « Canoës & kayaks : la découverte d’un nouveau monde ».

A cette occasion sont exposés le kayak et le canoë d’écorce.

 

De cette manière, le club renoue avec une tradition d’exposition puisque le Canoë Club, à des fins de « propagande », tenait des stands lors de salons, d’événements nautiques et même au sein d’établissements. Ainsi en janvier 1944, le Canoë Club figure à l’exposition "Sports de l'eau" au Lycée Louis le Grand à Paris[3] et y expose le canoë d’écorce.

Par ailleurs, outre leurs activités nautiques, le Canoë club et le Kayak club ont organisé des conférences autour notamment d’expéditions scientifiques auxquels les membres du club avaient parfois eux-mêmes participé. Ainsi en février 1950 à la salle Pleyel est programmée une conférence-projection sur l’expédition de 1948 de Paul-Emile Victor, le film étant réalisé par Marc Plisson, membre du club.

Jean-Jacques Languepin (1924-1994), également membre du club, fait, quant à lui, partie de l’expédition de 1949 de Paul-Emile Victor au Groenland, au cours de laquelle il réalise un film Groenland 20000 lieues sur les glaces.

 

Cet intérêt des membres pour les terres d’où proviennent les bateaux qu’ils naviguent se retrouve également dans le bulletin du club. Un article de Georges Claude Beaudroit intitulé « Avec les pagayeurs indiens » parait en 1931. Quelques années plus tard Paul Martin rédige un article sur le kayak esquimau et l’esquimautage. Puis Henri Grossmann détaille la construction d’un canoë (Bulletin n°324).

Dès 1934, dans le Bulletin du trentenaire, est fait mention de Canoës canadiens regardés comme des curiosités exotiques dignes d’un musée  dont  on « peut voir des specimens chez les très rares amateurs qui en possèdent : notre fondateur, M. Glandaz , notre vice-président le baron Barbier»

Le bulletin de mars 1923 (n°142), quant à lui, évoque  « trois modèles (de kayaks) de tailles variables (…) au Musée de la Marine, au Louvre, où, bien entendu, ils ne reçoivent guère d’autres visites que celles des bonnes d’enfants… le jour de pluie. »

 

Si les bulletins font référence à ces embarcations traditionnelles, ils sont en revanche muets sur les bateaux historiques qui ornent aujourd’hui la salle de réunion du club.

 

 


 

II. Les bateaux

 

              Le kayak et son harpon, sa lance et sa pagaie

 

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                                    Peau de phoque, Bois flotté, corde, os

                                    Dimensions :

                                  L. : 530 cm ; l. : 50 cm ; H. : 17 cm (max) 12 cm (min) ; Diamètre hiloire : 44 cm

 

 

Ce kayak est l’embarcation la plus documentée puisqu’un cartel indique qu’il s’agit d’un bateau groenlandais d’origine, rapporté par les expéditions Charcot.

 

Selon Guénaële Guigon, sa forme évoque bien les kayaks groenlandais et plus précisément ceux de la côte Est du Groenland.

De toute évidence, cette pièce fut réalisée dans l’Arctique ; une matière blanchâtre sur le pont au niveau des coutures des peaux  pourrait être la trace de graisse. En effet, de la graisse était traditionnellement apposée sur les coutures afin d’imperméabiliser l’embarcation.

Tout porte à croire que ce kayak ne fut pas utilisé dans son environnement d’origine car son revêtement en peau de phoque ne semble pas marqué par l’eau de mer. Un grand nombre de kayaks  fut rapporté dès le début du XIXe siècle et tous étaient flambant neufs.

L’état général du kayak de Bry est plutôt bon si l’on considère ses conditions de conservation actuelle. Les exemplaires conservés dans les réserves des musées sont dans un état assez similaire.

L’utilisation de la corde semble étonnante et peu conventionnelle, car début XXe on utilisait plutôt des fils de nerfs d’animaux comme le phoque, plus résistants.

Il manque également de nombreux éléments en ivoires qui de toute évidence étaient présents à l’origine. Deux courroies au niveau de l’emplacement du flotteur sont manquantes. Le flotteur et les armes manquent également. Le harpon est incomplet. Les kayaks arrivaient en France en général avec leur armement. La pagaie double dont une partie de la pelle en ivoire est endommagée ne présente pas de signe d’utilisation, ce qui confirmerait que ce kayak n’a pas servi et était  destiné à l’exportation.

 

Les kayaks servaient principalement pour la chasse aux mammifères marins, parfois pour la chasse aux caribous et aussi pour la pêche. Ils pouvaient, également, être utilisé pour le transport des personnes. Leur poids relativement léger (un seul homme pouvait le porter), leur maniabilité, leur  fonctionnalité en font un outil essentiel pour le chasseur. La forme et les dimensions du kayak étaient liées aux conditions d’utilisation (type de courants, de vagues, de glace), à l’habileté du chasseur, ainsi qu’aux types de chasse pratiquée. Leur fabrication relevait d’un savoir faire local. En général, un homme réalisait lui-même son kayak en l’adaptant à sa morphologie. Dans le cas d’une fabrication pour un tiers, il était tenu compte des mensurations du futur propriétaire. Les femmes étaient chargées de préparer et d’assembler les peaux. Le kayak de Bry fut réalisé pour une personne de petite taille.

 

Si Jean-Baptiste Charcot a bien ramené de ses expéditions des kayaks, aujourd’hui conservés dans des collections muséales[4], rien ne permet réellement d’affirmer que le kayak du club en est un autre

 

Exemple.

Il est attesté que J.B. Charcot entretenait des relations « professionnelles » et amicales avec le président fondateur du club, Albert Glandaz (1870-1943). Une lettre[5] conservée dans les archives familiales confirme la relation amicale nouée entre les deux hommes. A. Glandaz fait d’ailleurs partie des bienfaiteurs de l'expédition en Antarctique de Charcot  ce lui qui vaut  de voir son nom donné à un lieu au large de l'Argentine. En outre J.B. Charcot et A. Glandaz furent membres en même temps du Yacht Club de France, puis du Comité Olympique, et de l'association des amis du Musée de la Marine.

En outre des membres du Canoë Club de France se sont rendus à la cérémonie organisée au Sacré Cœur par le Yacht Club de France à la mort de Charcot en 1936, témoignant ainsi de leur admiration et amitié[6] et attestant des liens entre le club et le navigateur.

Charcot aurait pu offrir ce kayak à son président fondateur Albert Glandaz en signe de leur amitié et de reconnaissance pour le soutien apporté dans ces expéditions. Et  bien qu’aucun document officiel[7] ne l’atteste, A. Glandaz ou ses descendants a pu en faire don au club.

 

Selon une autre hypothèse avancée par Guénaële Guigon , le kayak serait arrivé sur le sol français lors des expositions universelles. Beaucoup d’items toutes zones confondues sont arrivés de cette manière dans les collections publiques.

 

 

                                                            Le canoë d’écorce et sa pagaie

 

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                                             Ecorce de bouleau, Cèdres

                                             Dimensions L. 410:cm ; l. 77 cm H. : 53 cm (max) 32 cm (min)

 

 

Ce canoë canadien fait partie des biens du club depuis les années 1940 au moins, à en juger par la photographie[8] qui montre le canoë lors de l’ « exposition » au Lycée Louis le Grand.

Michel Salvadori, ancien membre du club et rédacteur du bulletin, le présente comme un canoë de la tribu des Ojibwa[9]. Il mentionne également une restauration effectuée par Henri Grossmann.

Jean Grossmann[10] précise que son père avait remplacé quelques éléments puisque le canoë était très endommagé. Il s’était aidé du livre de Camil Guy « Le canoë d’écorce à Weymontaching» et était  parvenu à le remettre à flot. Il a vraisemblablement navigué sur le lac des ibis au Vésinet à la suite de cette « réparation ».

 

C’est par la réalisation de la couverture en feuilles d’écorce de bouleau que commence la fabrication d’un canoë d’écorce. La réalisation de la charpente à partir d’éclisses en bois de cèdres disposées parallèlement, s’effectue seulement dans un second temps. Les extrémités et bords sont cousus et l’étanchéité assurée par des applications d’un mélange de résine et de graisse animale.

 

Selon François Gendron, Ingénieur d‘études au CNRS, ce canoë s’apparente effectivement aux canoës des Ojibwa. La tribu des Ojibwas ou des Chippewa occupe la rive nord du Lac supérieur jusqu’au Lac Winnipeg en Ontario au Canada. Au cours de leur expansion, les Ojibwa ont intégré à leurs modèles et savoir-faire traditionnels en matière de canoës, ceux des tribus et groupes soumis (Menominee, Cree de l’Est, Sioux).

 

Toutefois la forme des proues est plus prononcée que ne le sont celles des les canoës ojibwas traditionnels et des canoës dits « long nose », fusion des styles Cree et Ojibwa. Jeremy Ward, du Musée du Canoe Canadien, ajoute qu’il n’a ni les formes ni les lignes d’un canoë ojibwa traditionnel.

 Il s’agit sans doute d’un canoë de style ojibwa réalisé selon les techniques de constructions des Ojibwa mais pour l’exportation. En 1934, A. Glandaz et le baron Barbier en possédaient, il est possible que celui du CKCF soit un de ceux-là.

 

 

                  La barque en bambou tressée

 

Bambou

Dimensions : L. 345 cm l. : 65 cm ; H. : 28 cm

 

La tradition orale du club l’identifiait comme « l’Africain » alors que Michel Garnier, ancien membre, se remémorait avoir vu dans le club house du Perreux un cartel spécifiant que cette barque avait été ramenée du Tonkin par Charles Leygues.

 

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Cette barque en bambou tressé est un modèle d’embarcation vietnamienne.  Selon Françoise Aubaile-Sallenave, ces barques tressées sont réalisées dans des villages spécialisés dans l’artisanat de bambou et se situent dans les provinces de Ha Dong, de Ha Nam. La résistance et la souplesse du matériau font que ces barques sont encore utilisées aujourd’hui au Nord et au Centre du pays pour parcourir les canaux et les rivières. Les techniques traditionnelles de construction et de calfatage n’ont pas  changé.

 

Le bambou femelle, débité par fente ou écrasement est utilisé pour la vannerie. Afin d’assurer leur étanchéité, les barques sont entièrement recouvertes d’un mastic intérieur et extérieur. Ce mastic de couleur noire est constitué de résine ou de bitume.

 

Celle du CKCF a sans doute été fabriquée pour l’exportation comme le kayak et le canoë puisqu’elle n’est pas calfatée.

 

 

La maquette d’un Canoë Peterborough

 

 

J:\CKCF\Photos\CKCF Bry maquette 02_1911-1.JPG

                             Matériau

                             Dimensions : L. : 177cm ; l. : 31.5 cm ; , H. :  20.5 cm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette maquette de canoë canadien a été réalisée par The Peterborough Canoe Company. Elle fut utilisée par Alfred Rouan au sein de l’école de la pagaie comme l’atteste une photographie prise au Club House au Perreux-sur-Marne.

 

La Compagnie Peterborough a fermé en 1962. Elle fut avec The Lakefield Buolding and Manufacturing Company et J. H Rushton l’un des premiers constructeurs de canoë en latte de cèdre.  Elle fut créée en 1893 à Peterborough dans la province d’Ontario.

 

 

La maquette

 

                                     Matériau

                                    Dimensions : L. 173 cm ; l. : 31 cm ; H. 

 

Elle correspond à des modèles d’embarcations vendues par la société X  et dont la publicité est parue dans la Rivière.

 

Le CKCF possède également une paire de raquettes.

 

Comme l’écrivait Michel Salvadori en 1985 dans le bulletin, les bateaux historiques font partie de l’histoire du club. En effet, patrimoine du club depuis des décennies, ces bateaux sont représentatifs de ses activités, de son développement, et de ses membres.

La maquette de canoë Peterborough a servi pour illustrer l’enseignement dispensé au sein de l’école de la pagaie.

Avec l’autre maquette, elle rappelle la flotille en miniature que le club exposait dans une vitrine aménagée par Glandaz lors de l’exposition maritime de Bordeaux en 1907[11]. Une vitrine contenant des maquettes ayant servi aux pionniers du tourisme nautique en France, a d’ailleurs fait l’objet d’au Musée de la Marine, alors situé au Louvre[12].

Ces bateaux évoquent également la personnalité de certains membres du club. Ne se limitant pas à la pratique touristique ou sportive du canoë et du kayak, ils s’intéressaient, en tant qu’aventuriers, collectionneurs ou curieux, aux origines géographiques et historiques des embarcations.

 

Alors que des objets analogues sont conservés dans les réserves de musées, ces bateaux exposés in situ et dans un état relativement bon sont, pour les amateurs de ces disciplines, des témoins de l’évolution morphologique et fonctionnelle du canoë et du kayak depuis 150 ans.

 

De plus, ils sont représentatifs des différents usages des embarcations légères à travers le monde.

Le kayak, provenant de la côte est du Groenland, est un exemple d’embarcations monoplace utilisées sur les mers par les Inuits pour chasser le phoque. Le canoë est une embarcation des peuples autochtones du Canada. Compte tenu de ses dimensions, il correspond à un canoë biplace servant pour les déplacements sur les lacs et rivières et non pour la chasse comme les modèles plus petits. La barque nous transporte au Sud-est asiatique où ces embarcations sont utilisées pour la pêche sur les canaux et rivières.

 

Enfin cet ensemble ou collection ne semble pas « fermé » puisqu’un autre bateau est venu enrichir cette  « flotte » à l’été 2009 : le canoë Lakefield donné par Pierre Gérard.

 


III. Une collection à protéger

 

La conservation préventive

Lors de l’Assemblée générale du Club en janvier 2010 la restructuration du bâtiment a été évoquée. Dans cette perspective, la prise en compte des bateaux est primordiale et ce, dès le début du projet.

Le Musée du Canoe Canadien propose sur son site Internet (www.canoemuseum.ca ) des vues des salles d’exposition où le système d’accrochage peu coûteux semble transposable. 

 

Dans l’attente de ces changements, de petits aménagements peu coûteux pourraient être réalisés. Ils sont préconisés par Céline Bonnot-Diconne[13], restauratrice spécialiste des objets en peaux, cuirs,  interrogée à propos du kayak.

1.            Pose de filtres anti-UV sur les baies vitrées

2.            Pose de mousses en polyéthylène entre les sangles et les embarcations.

3.            Installation dans le kayak d’un enregistreur de températures et humidité et examen des relevés 6 mois après

4.            Déplacement du kayak sur le mur latéral pour éviter les chocs lors de la manipulation de l’écran déroulant placé actuellement derrière l’embarcation

 

La protection

La protection au titre des monuments historiques est une garantie pour la conservation pérenne de ces objets. Le Club a voté en faveur de telles mesures lors de l’Assemblé générale du club le 9 janvier 2010.

 

La valorisation

La protection au titre des Monuments historiques induira de fait une valorisation dans les revues spécialisées car rares sont les objets de cette nature à être protégés.

Mais afin de mettre en valeur ces objets auprès des membres du CKCF, le Site internet du club pourrait accueillir une page les décrivant dans la rubrique « Histoire ». En outre, dans le club, des cartels pourraient  être apposés à côté des bateaux.

 

Annexe 1

 

Historique des recherches

 

Ces recherches sur les différents bateaux ont été menées parallèlement à la collecte ou au versement des archives du club aux Archives départementales du Val-de-Marne.

 

A. Interrogations de certains membres du club

La mémoire des anciens a été sollicitée mais il leur a également été demandé les archives relatives à la vie du club en leur possession (bulletins du club, photos ou films notamment) afin d’obtenir des éléments iconographiques permettant de dater avec plus ou moins de précision l’arrivée de ces bateaux dans le club. (cf Annexe liste des membres du CKCK)

 

B.  Recherches dans les archives du CKCF

Les archives du club ont bien entendu été étudiées. Deux photographies se sont révélées utiles et le dépouillement méthodique du bulletin a permis de relever de manière indirecte certaines informations relatives aux fondateurs, leur intérêt pour l’histoire de ces embarcations légères.

 

C. Recherches en archives

Le cartel du kayak indiquant les expéditions Charcot comme origine, des recherches ont été menées à la fois sur J.B. Charcot (Musée de la Marine, ouvrages de Serge Kahn, auprès de sa petite-fill) et sur Albert Glandaz (aux Archives de Paris, aux Archives nationales, auprès de Louis Pillon -historien-, dans les archives notariales et l’état civil, auprès des Amis du Musée de la Marine, et au Service des archives des Musées nationaux).

 

D. Sollicitations de spécialistes

Afin de certifier l’authenticité des pièces, des spécialistes (conservateurs de musées et chercheurs, historiens amateurs) ont été sollicités et ont bien voulu apporter leur éclairage.


 

Annexe 2

 

Contacts

 

Les membres du CKCF


Michel Garnier  et Jean Grossmann, Vices  champions du monde en 1959

Georges Thivans « Inventeur » avec son frère Pierre de l’esquimautage en canoë

Michel Duboille, Champion du monde de slalom en 1949

Daniel Bonnigal Président d’Honneur de la FFCK

 

Gabriel Degroutte, Président du CKCF (années 80-90)

Jean- Guillaume Desmoulins, Président du CKCF jusqu’en 2008

Olivier Maitre-Allain, Membre du club depuis les années 80

Philippe Troquenet, Président du CKCF depuis 2008

 

Musées

 

Jeremy Ward, Musée du Canoë au Canada, Peterborough, Ontario, Canada

Frédérique Chapelay, Musée de la Marine, Paris

Roland Pintat, Bibliothèque du Musée de la Marine, Paris

Françoise Serre, Museum National d’Histoire Naturelle, Paris

François Coulon, Musée des Beaux-Arts, Rennes

Marie-Laure Guérin, Musée d’Histoire Naturelle, Nantes

Christine Hemmet, Responsable de l'Unité Patrimoniale des collections Asie

Musée du quai Branly, Paris

 

Chercheurs

 

Guenaele Guigon, Docteur

François Gendron, Docteur en archéologie, IGE-MNHNC

Joëlle Robert Lamblin, Directeur de recherches honoraires du CNRS

 

Restaurateurs

 

Magdeleine Clermont-Joly, Arc Nucleart, Laboratoire du CEA, Grenoble

Céline Bonnot-Diconne, Restauratrice, Grenoble

 

Autres

 

Patrice de Ravel, Libraire spécialisé « Le canotier », Limoges

Eric Feunteun, IFREMER, Dinard


 

Annexe 3

 

 

SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

 

Sources

Archives du Canoë Kayak Club de France. Archives départementales du Val-de-Marne. Cote 152J.

 

Bibliographie

 

Le CKCF

« Canoës & kayaks : la découverte d’un nouveau monde ».

Paris, Musée national de la Marine, 2004, 55 p.

 

Jean-Baptiste Charcot

Jean-Baptiste Charcot, Voyage au pôle Sud (1903-1905), Librairie Gelly, 1971.

Charcot, la passion des pôles. Musée national de la Marine, 2006.

 

Le canoë

GUY Camil, Le canot d'écorce à Weymontaching, Montréal, Editions de l'Aurore, 1977.

Adney Edwin Tappan et Chapelle Howard I., The bark canoes and skin boats of North America, Washington, D.C. : Smithsonian Institution Press, 1983.

Salvadori Michel, En canoe. De la rivière à la mer. Ed Chasse Marée, 2004.

« Le canoë des Indiens Ojibway : technique de fabrication, évolution, iconographie ». Chasse-Marée (Le). 1988, n°37, pp. 10-25.

Earl's canoe : A traditional Ojibwe Craft. Thomas Vennum. Documentary Educational Resources [éd., distrib.] ,  2005.

,

Le kayak

GESSAIN Robert, « Le kayak des Ammassalimiut : évolution démographique », Objets et Mondes, tome VIII, fasc. 4, hivers 1968, pp.247-264.

GESSAIN Robert & P.E. VICTOR, « Le kayak des Ammassalimiut : évolution technique », Objets et Mondes, tome IX, fasc. 2, été 1969, pp.145-166.

GESSAIN Robert & P.E. VICTOR, « Le kayak des Ammassalimiut : évolution technique », Objets et Mondes, tome IX, fasc. 3, automne 1969, pp.225-244.

GESSAIN Robert, Ammassalik ou la civilisation obligatoire, Paris, Flammarion, 1969.

PETERSEN Hans Christian, Skinboats of Greenland, Roskilde, National Museum of Danmark /Museum of Greenland /The Viking Ship Museum in Roskilde, coll. “Ships and boats of the North”, 1986, vol. 1.

ROBBE Pierre, Les Inuit d’Ammassalik, Chasseurs de l’Arctique, Paris, 1994.

VICTOR Paul-Émile et ROBERT-LAMBLIN Joëlle, La civilisation du phoque. Jeux, Gestes et Techniques des Eskimo d’Ammassalik, Paris, Armand Colin /Raymond Chabaud, 1989.

 

Les barques

Piétri J. B., Voiliers d'Indochine. Saigon : S.I.L.I., 1949, c 1943.

Aubaile-Sallenave Françoise, Bois et bateaux du Viêtnam, Paris, SELAF [Société d'études linguistiques et anthropologiques de France], 1987.

 

Peterborough

Peterborough Canoes. Le catalogue de la compagnie de 1929. Réed. 1995.

 



[1] Actif dans de nombreuses associations nautiques, il est notamment président de la section nautique du Touring Club Français, vice-président du Yacht club de France, président de la fédération française des sociétés d’aviron.

[2] Créé dès 1906 le bulletin devient « la Rivière » en janvier 1931. Elle parait en continu jusqu’en 2001, excepté durant les  conflits mondiaux.

[3] Photographie de 1944. AD94. 152J 119.

[4] Un article de presse fourni par J.-C. Lacaille mentionne l’existence de kayaks ramenés par Charcot et exposés au Musée d’Histoire Naturelle puis restaurés dans les années 80. Le MNHN de Paris possède par ailleurs un kayak de petite dimension faisant partie des dons faits à la station de Dinard.

[5] Cette lettre fut adressée à Glandaz par Charcot depuis Buenos Aires.

[6] Bulletin n°285

[7] Les Archives notariales (testament, déclarations de succession) n’ont font pas mention.

[8] Opus cit

[9] Bulletin du Club, 1985 ; SALVADORI Michel, En canoë. De la Rivière à la Mer. Ed Chasse Marée, 2004.

[10] « Construction d’un canoë en écorce ». Jean Grossmann. 

[11] Bulletin n°15, mai 1907.

[12] Bulletin n°232, août 1931.

[13] A partir de l’étude des photographies du kayak fourni, cette restauratrice spécialiste des cuirs estime qu’un simple nettoyage dépoussiérage est nécessaire.