Les
bateaux historiques du
Canoë
Kayak Club de France
Sommaire
I. Le club
II. Les bateaux
III. Une collection à protéger
Annexes
Historique des recherches
Contacts
Bibliographie
CD de photographies
Avant propos
Le Canoe Kayak
Club de France (CKCF), situé sur les bords de Marne à Bry-sur-Marne, possède
cinq bateaux définis dans ce rapport comme des « bateaux
historiques » par opposition aux bateaux anciens qui naviguent encore. Ces
cinq bateaux soit un kayak en peau, un canoë d’écorce, une barque en bambou,
une maquette de canoë Peterborough et une maquette de X,
n’étaient pas documentés. L’état des connaissances relatives à ces objets était
sommaire.
Dans le cadre
d’une éventuelle protection au titre des Monuments Historiques, des recherches ont été entreprises afin
d’établir leur intérêt historique, ethnographique et leur singularité ou
rareté.
I. Le Canoë Kayak Club de France
Historique
du club
Le
CKCF est issu de la fusion, en 1962, de deux clubs parisiens : le Canoë Club de France et le Kayak
Club de France.
|
Le Canoë Club fut fondé
à Paris par Albert Glandaz[1] en avril 1904 afin
d’encourager le tourisme nautique. Le siège est parisien mais dès 1906 le
club compte des adhérents « aux quatre coins de la France ». Le
club met en place un Bulletin[2]
qui relate les croisières, les innovations et la vie du club ; il organise des conférences avec
projections de photos ; il constitue une bibliothèque. |
A partir de 1925,
le club découvre grâce au canadien Smyth la technique de la pagaie simple alors
que jusque là les canoéistes utilisaient une pagaie double avec un aviron.
L’école de la pagaie dirigée par Alfred Rouan s’ouvre dans les années 30 et
forme les adhérents.
C’est en 1934 que
le club s’implante sur les bords de Marne en installant son club house dans les locaux du constructeur de canoë Seyler, quai d’Artois
au Perreux-sur-Marne.
L’activité
principale des membres du club consiste à « ouvrir » toutes les
rivières françaises et d’en rédiger les guides (Dupré, landon Chapiteau, Huard, Dulun, Monjauze…..)
A
partir des années 50, deux groupes du CCF, l’un orléanais, l’autre parisien s’oriente
vers une pratique plus sportive du canoë en s’ouvrant à la compétition.
Le Kayak Club de
France, quant à lui, est créé en 1930 à Paris. Il ouvre un club house à
Bry-sur-Marne en 1943.
Le CKCF emménage
au Quai Ferber à Bry-sur-Marne en 1980. Au cours de ce déménagement nombre
d’archives disparaissent.
Lors du
centenaire du club en 2004, la ville de Bry-sur-Marne organise en partenariat
avec le Musée de la Marine une exposition « Canoës & kayaks : la
découverte d’un nouveau monde ».
A cette occasion
sont exposés le kayak et le canoë d’écorce.
De cette manière, le club renoue avec une tradition d’exposition
puisque le Canoë Club, à des fins de « propagande », tenait des stands
lors de salons, d’événements nautiques et même au sein d’établissements. Ainsi
en janvier 1944, le Canoë
Club figure à l’exposition "Sports
de l'eau" au Lycée Louis le Grand à Paris[3]
et y expose le canoë d’écorce.
Par ailleurs,
outre leurs activités nautiques, le Canoë club et le Kayak club ont organisé
des conférences autour notamment d’expéditions scientifiques auxquels les
membres du club avaient parfois eux-mêmes participé. Ainsi en février 1950
à la salle Pleyel est programmée une conférence-projection sur l’expédition de
1948 de Paul-Emile Victor, le film étant réalisé par Marc Plisson, membre du
club.
Jean-Jacques Languepin (1924-1994),
également membre du club, fait,
quant à lui, partie de l’expédition de 1949 de Paul-Emile Victor au Groenland, au cours de laquelle il réalise un film Groenland
Cet intérêt des
membres pour les terres d’où proviennent les bateaux qu’ils naviguent se
retrouve également dans le bulletin du club. Un article de Georges Claude
Beaudroit intitulé « Avec les pagayeurs indiens » parait en 1931.
Quelques années plus tard Paul Martin rédige un article sur le kayak esquimau
et l’esquimautage. Puis Henri Grossmann détaille la construction d’un canoë (Bulletin n°324).
Dès 1934, dans
le Bulletin du trentenaire, est fait mention de Canoës canadiens regardés comme
des curiosités exotiques dignes d’un musée
dont on « peut voir des
specimens chez les très rares amateurs qui en possèdent : notre fondateur, M.
Glandaz , notre vice-président le baron Barbier»
Le bulletin de
mars 1923 (n°142), quant à lui, évoque
« trois modèles (de kayaks) de tailles variables (…) au Musée de la
Marine, au Louvre, où, bien entendu, ils ne reçoivent guère d’autres visites
que celles des bonnes d’enfants… le jour de pluie. »
Si les bulletins
font référence à ces embarcations traditionnelles, ils sont en revanche muets
sur les bateaux historiques qui ornent aujourd’hui la salle de réunion du club.
II. Les bateaux
Le kayak et son harpon, sa lance et
sa pagaie
Peau de
phoque, Bois flotté, corde, os
Dimensions :
L. : 530 cm ; l. : 50
cm ; H. :
Ce kayak est
l’embarcation la plus documentée puisqu’un cartel indique qu’il s’agit d’un bateau groenlandais d’origine, rapporté
par les expéditions Charcot.
Selon Guénaële Guigon, sa forme évoque bien les kayaks groenlandais et plus précisément ceux de la
côte Est du Groenland.
De toute évidence, cette
pièce fut réalisée dans l’Arctique ; une matière blanchâtre sur le pont au
niveau des coutures des peaux pourrait être
la trace de graisse. En effet, de la graisse était traditionnellement apposée
sur les coutures afin d’imperméabiliser l’embarcation.
Tout porte à croire que ce
kayak ne fut pas utilisé dans son environnement d’origine car son revêtement en
peau de phoque ne semble pas marqué par l’eau de mer. Un grand nombre de
kayaks fut rapporté dès le début du XIXe
siècle et tous étaient flambant neufs.
L’état général du kayak de
Bry est plutôt bon si l’on considère ses conditions de conservation actuelle.
Les exemplaires conservés dans les réserves des musées sont dans un état assez
similaire.
L’utilisation de la corde
semble étonnante et peu conventionnelle, car début XXe on utilisait plutôt des
fils de nerfs d’animaux comme le phoque, plus résistants.
Il manque également de
nombreux éléments en ivoires qui de toute évidence étaient présents à
l’origine. Deux courroies au niveau de l’emplacement du flotteur sont
manquantes. Le flotteur et les armes manquent également. Le harpon est
incomplet. Les kayaks arrivaient en France en général avec leur armement. La
pagaie double dont une partie de la pelle en ivoire est endommagée ne présente
pas de signe d’utilisation, ce qui confirmerait que ce kayak n’a pas servi et
était destiné à l’exportation.
Les kayaks servaient principalement pour la
chasse aux mammifères marins, parfois pour la chasse aux caribous et aussi pour
la pêche. Ils pouvaient, également, être utilisé pour le transport des
personnes. Leur poids relativement léger (un seul homme pouvait le porter), leur
maniabilité, leur fonctionnalité en font
un outil essentiel pour le chasseur. La forme et les dimensions du kayak
étaient liées aux conditions d’utilisation (type de courants, de vagues, de
glace), à l’habileté du chasseur, ainsi qu’aux types de chasse pratiquée. Leur
fabrication relevait d’un savoir faire local. En général, un homme réalisait
lui-même son kayak en l’adaptant à sa morphologie. Dans le cas d’une
fabrication pour un tiers, il était tenu compte des mensurations du futur
propriétaire. Les femmes étaient chargées de préparer et d’assembler les peaux.
Le kayak de Bry fut réalisé pour une personne de petite taille.
Si Jean-Baptiste Charcot a bien ramené de ses
expéditions des kayaks, aujourd’hui conservés dans des collections muséales[4], rien ne permet réellement d’affirmer que le kayak du club en est un autre
Exemple.
Il est attesté que J.B. Charcot entretenait des relations
« professionnelles » et amicales avec le président fondateur du club,
Albert Glandaz (1870-1943).
Une lettre[5] conservée
dans les archives familiales confirme la relation amicale nouée entre les deux
hommes. A. Glandaz
fait d’ailleurs partie des bienfaiteurs de l'expédition en Antarctique de
Charcot ce lui qui vaut de voir son nom donné à un lieu au large de
l'Argentine. En outre J.B. Charcot et A. Glandaz furent membres en même
temps du Yacht Club de France, puis du Comité Olympique, et de l'association
des amis du Musée de la Marine.
En outre des membres du Canoë Club de France se
sont rendus à la cérémonie organisée au Sacré Cœur par le Yacht Club de France
à la mort de Charcot en 1936, témoignant ainsi de leur admiration et amitié[6]
et attestant des liens entre le club et le navigateur.
Charcot
aurait pu offrir ce kayak à son président fondateur Albert Glandaz en signe de
leur amitié et de reconnaissance pour le soutien apporté dans ces expéditions.
Et bien qu’aucun document officiel[7]
ne l’atteste, A. Glandaz ou ses descendants a pu en faire don au club.
Selon
une autre hypothèse avancée par Guénaële Guigon , le kayak serait arrivé sur le sol français lors des
expositions universelles. Beaucoup d’items toutes zones confondues sont arrivés
de cette manière dans les collections publiques.
Le canoë
d’écorce et sa pagaie
Ecorce de bouleau, Cèdres
Dimensions L. 410:cm ; l.
Ce canoë canadien fait partie des biens du club
depuis les années 1940 au moins, à en juger par la photographie[8]
qui montre le canoë lors de l’ « exposition » au Lycée Louis le
Grand.
Michel Salvadori, ancien membre du club et
rédacteur du bulletin, le présente comme un canoë de la tribu des Ojibwa[9].
Il mentionne également une restauration effectuée par Henri Grossmann.
Jean Grossmann[10]
précise que son père avait remplacé quelques éléments puisque le canoë était
très endommagé. Il s’était aidé du livre de Camil Guy « Le canoë d’écorce
à Weymontaching» et était parvenu à le
remettre à flot. Il a vraisemblablement navigué sur le lac des ibis au Vésinet
à la suite de cette « réparation ».
C’est par la réalisation de la couverture en
feuilles d’écorce de bouleau que commence la fabrication d’un canoë d’écorce.
La réalisation de la charpente à partir d’éclisses en bois de cèdres disposées parallèlement,
s’effectue seulement dans un second temps. Les extrémités et bords sont cousus
et l’étanchéité assurée par des applications
d’un mélange de résine et de graisse animale.
Selon François Gendron, Ingénieur d‘études
au CNRS, ce canoë s’apparente effectivement aux canoës des Ojibwa. La
tribu des Ojibwas ou des Chippewa occupe la rive nord du Lac supérieur jusqu’au
Lac Winnipeg en Ontario au Canada. Au cours de leur expansion, les Ojibwa ont
intégré à leurs modèles et savoir-faire traditionnels en matière de canoës,
ceux des tribus et groupes soumis (Menominee, Cree de l’Est, Sioux).
Toutefois la forme des proues est plus
prononcée que ne le sont celles des les canoës ojibwas traditionnels et des
canoës dits « long nose », fusion des styles Cree et Ojibwa. Jeremy
Ward, du Musée du Canoe Canadien, ajoute qu’il n’a ni les formes ni les lignes
d’un canoë ojibwa traditionnel.
Il
s’agit sans doute d’un canoë de style ojibwa réalisé selon les techniques de
constructions des Ojibwa mais pour l’exportation. En
La barque en bambou tressée
Bambou Dimensions :
L. La tradition
orale du club l’identifiait comme « l’Africain » alors que Michel
Garnier, ancien membre, se remémorait avoir vu dans le club house du Perreux
un cartel spécifiant que cette barque avait été ramenée du Tonkin par Charles
Leygues. |
|
Cette barque en
bambou tressé est un modèle d’embarcation vietnamienne. Selon
Françoise Aubaile-Sallenave, ces barques tressées sont réalisées dans des
villages spécialisés dans l’artisanat de bambou et se situent dans les
provinces de Ha Dong, de Ha Nam. La résistance et la souplesse du matériau font que
ces barques sont encore utilisées aujourd’hui au Nord et au Centre du pays pour
parcourir les canaux et les rivières. Les techniques traditionnelles de
construction et de calfatage n’ont pas
changé.
Le bambou
femelle, débité par fente ou écrasement est utilisé pour la vannerie. Afin
d’assurer leur étanchéité, les barques sont entièrement recouvertes d’un mastic
intérieur et extérieur. Ce mastic de couleur noire est constitué de résine ou
de bitume.
Celle du CKCF a
sans doute été fabriquée pour l’exportation comme le kayak et le canoë
puisqu’elle n’est pas calfatée.
La maquette d’un Canoë Peterborough
Matériau
Dimensions : L. : 177cm ; l. : 31.5 cm ; ,
H. : |
|
Cette maquette
de canoë canadien a été réalisée par The Peterborough Canoe Company. Elle fut utilisée
par Alfred Rouan au sein de l’école de la pagaie comme l’atteste une
photographie prise au Club House au Perreux-sur-Marne.
La Compagnie
Peterborough a fermé en 1962. Elle fut avec The Lakefield Buolding and
Manufacturing Company et J. H Rushton l’un des premiers constructeurs de canoë
en latte de cèdre. Elle fut créée en
1893 à Peterborough dans la province d’Ontario.
La maquette
|
|
|
Matériau
Dimensions : L. 173 cm ; l. :
31 cm ; H.
Elle correspond à des modèles d’embarcations
vendues par la société X et dont la
publicité est parue dans la Rivière.
Le CKCF possède également une paire de raquettes.
Comme l’écrivait Michel Salvadori en 1985 dans le bulletin,
les bateaux historiques font partie de l’histoire du club. En effet, patrimoine
du club depuis des décennies, ces bateaux sont représentatifs de ses activités,
de son développement, et de ses membres.
La maquette de canoë Peterborough a servi pour
illustrer l’enseignement dispensé au sein de l’école de la pagaie.
Avec l’autre maquette, elle rappelle la flotille en
miniature que le club exposait dans une vitrine aménagée par Glandaz lors de
l’exposition maritime de Bordeaux en 1907[11].
Une vitrine contenant des maquettes ayant servi aux pionniers du tourisme
nautique en France, a d’ailleurs fait l’objet d’au Musée de la Marine, alors
situé au Louvre[12].
Ces bateaux
évoquent également la personnalité de certains membres du club. Ne se limitant pas
à la pratique touristique ou sportive du canoë et du kayak, ils
s’intéressaient, en tant qu’aventuriers, collectionneurs ou curieux, aux
origines géographiques et historiques des embarcations.
Alors que des
objets analogues sont conservés dans les réserves de musées, ces bateaux
exposés in situ et dans un état relativement bon sont, pour les amateurs de ces
disciplines, des témoins de l’évolution morphologique et fonctionnelle du canoë
et du kayak depuis 150 ans.
De plus, ils sont
représentatifs des différents usages des embarcations légères à travers le
monde.
Le kayak, provenant de la côte est du
Groenland, est un exemple d’embarcations monoplace utilisées sur les mers par
les Inuits pour chasser le phoque. Le canoë
est une embarcation des peuples autochtones du Canada. Compte tenu de ses
dimensions, il correspond à un canoë biplace servant pour les déplacements sur
les lacs et rivières et non pour la chasse comme les modèles plus petits. La barque nous transporte au Sud-est
asiatique où ces embarcations sont utilisées pour la pêche sur les canaux et
rivières.
Enfin cet
ensemble ou collection ne semble pas « fermé » puisqu’un autre bateau
est venu enrichir cette
« flotte » à l’été 2009 : le canoë Lakefield donné par Pierre
Gérard.
III. Une collection à protéger
La
conservation préventive
Lors de
l’Assemblée générale du Club en janvier 2010 la restructuration du bâtiment a
été évoquée. Dans cette perspective, la prise en compte des bateaux est
primordiale et ce, dès le début du projet.
Le Musée du Canoe
Canadien propose sur son site Internet (www.canoemuseum.ca ) des vues des
salles d’exposition où le système d’accrochage peu coûteux semble
transposable.
Dans l’attente de
ces changements, de petits aménagements peu coûteux pourraient être réalisés.
Ils sont préconisés par Céline Bonnot-Diconne[13],
restauratrice spécialiste des objets en peaux, cuirs, interrogée à propos du kayak.
1.
Pose de filtres anti-UV sur les baies vitrées
2.
Pose de mousses en polyéthylène entre les sangles
et les embarcations.
3.
Installation dans le kayak d’un enregistreur de
températures et humidité et examen des relevés 6 mois après
4.
Déplacement du kayak sur le mur latéral pour éviter
les chocs lors de la manipulation de l’écran déroulant placé actuellement
derrière l’embarcation
La
protection
La protection au titre des monuments historiques
est une garantie pour la conservation pérenne de ces objets. Le Club a voté en
faveur de telles mesures lors de l’Assemblé générale du club le 9 janvier 2010.
La
valorisation
La protection au
titre des Monuments historiques induira de fait une valorisation dans les
revues spécialisées car rares sont les objets de cette nature à être protégés.
Mais afin de
mettre en valeur ces objets auprès des membres du CKCF, le Site internet du
club pourrait accueillir une page les décrivant dans la rubrique
« Histoire ». En outre, dans le club, des cartels pourraient être apposés à côté des bateaux.
Annexe 1
Historique des recherches
Ces recherches sur les différents bateaux ont été
menées parallèlement à la collecte ou au versement des archives du club aux
Archives départementales du Val-de-Marne.
A. Interrogations de certains membres du club
La mémoire des
anciens a été sollicitée mais il leur a également été demandé les archives relatives
à la vie du club en leur possession (bulletins du club, photos ou films
notamment) afin d’obtenir des éléments iconographiques permettant de dater avec
plus ou moins de précision l’arrivée de ces bateaux dans le club. (cf Annexe
liste des membres du CKCK)
B. Recherches
dans les archives du CKCF
Les archives du
club ont bien entendu été étudiées. Deux photographies se sont révélées utiles
et le dépouillement méthodique du bulletin a permis de relever de manière
indirecte certaines informations relatives aux fondateurs, leur intérêt pour
l’histoire de ces embarcations légères.
C. Recherches en archives
Le cartel du
kayak indiquant les expéditions Charcot comme origine, des recherches ont été
menées à la fois sur J.B. Charcot (Musée de la Marine, ouvrages de Serge Kahn,
auprès de sa petite-fill) et sur Albert Glandaz (aux Archives de Paris, aux
Archives nationales, auprès de Louis Pillon -historien-, dans les archives
notariales et l’état civil, auprès des Amis du Musée de la Marine, et au
Service des archives des Musées nationaux).
D. Sollicitations de spécialistes
Afin de certifier
l’authenticité des pièces, des spécialistes (conservateurs de musées et
chercheurs, historiens amateurs) ont été sollicités et ont bien voulu apporter
leur éclairage.
Annexe 2
Contacts
Les membres
du CKCF
Michel Garnier et Jean Grossmann, Vices champions du monde en 1959
Georges Thivans « Inventeur » avec son frère Pierre de l’esquimautage
en canoë
Michel Duboille, Champion du monde de slalom en 1949
Daniel Bonnigal Président d’Honneur de la FFCK
Gabriel
Degroutte, Président du CKCF
(années 80-90)
Jean-
Guillaume Desmoulins, Président
du CKCF jusqu’en 2008
Olivier
Maitre-Allain, Membre du club
depuis les années 80
Philippe
Troquenet, Président du CKCF
depuis 2008
Musées
Jeremy Ward, Musée du Canoë au
Frédérique
Chapelay, Musée de la Marine, Paris
Roland
Pintat,
Bibliothèque du Musée de la Marine, Paris
Françoise
Serre,
Museum National d’Histoire Naturelle, Paris
François
Coulon,
Musée des Beaux-Arts, Rennes
Marie-Laure
Guérin,
Musée d’Histoire Naturelle, Nantes
Christine
Hemmet,
Responsable de l'Unité Patrimoniale des collections Asie
Musée du quai Branly,
Paris
Chercheurs
Guenaele
Guigon,
Docteur
François
Gendron, Docteur en archéologie, IGE-MNHNC
Joëlle
Robert Lamblin, Directeur de recherches honoraires du CNRS
Restaurateurs
Magdeleine Clermont-Joly, Arc Nucleart, Laboratoire
du CEA, Grenoble
Céline Bonnot-Diconne, Restauratrice, Grenoble
Autres
Patrice
de Ravel, Libraire spécialisé « Le canotier », Limoges
Eric Feunteun, IFREMER, Dinard
Annexe
3
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
Sources
Archives du Canoë Kayak Club de France. Archives
départementales du Val-de-Marne. Cote 152J.
Bibliographie
Le CKCF
« Canoës
& kayaks : la découverte d’un nouveau monde ».
Paris, Musée
national de la Marine, 2004, 55 p.
Jean-Baptiste Charcot
Jean-Baptiste
Charcot, Voyage au pôle Sud (1903-1905), Librairie Gelly, 1971.
Charcot, la passion des pôles. Musée national de la
Marine, 2006.
Le canoë
GUY Camil, Le canot d'écorce à
Weymontaching, Montréal,
Editions de l'Aurore, 1977.
Adney Edwin
Tappan et Chapelle Howard I., The bark canoes and
skin boats of
Salvadori Michel, En canoe. De la rivière à la mer. Ed
Chasse Marée, 2004.
« Le canoë des Indiens Ojibway : technique de
fabrication, évolution, iconographie ».
Chasse-Marée (Le). 1988, n°37, pp. 10-25.
Earl's canoe : A traditional Ojibwe Craft. Thomas Vennum. Documentary Educational Resources [éd.,
distrib.] , 2005.
,
Le kayak
GESSAIN
Robert, « Le kayak des Ammassalimiut : évolution
démographique », Objets et Mondes,
tome VIII, fasc. 4, hivers 1968, pp.247-264.
GESSAIN
Robert & P.E. VICTOR, « Le kayak des Ammassalimiut : évolution
technique », Objets et Mondes,
tome IX, fasc. 2, été 1969, pp.145-166.
GESSAIN
Robert & P.E. VICTOR, « Le kayak des Ammassalimiut : évolution
technique », Objets et Mondes,
tome IX, fasc. 3, automne 1969, pp.225-244.
GESSAIN
Robert, Ammassalik ou la civilisation obligatoire,
Paris, Flammarion, 1969.
PETERSEN Hans
Christian, Skinboats of Greenland,
Roskilde, National Museum of Danmark /Museum of Greenland /The Viking Ship
Museum in Roskilde, coll. “Ships
and boats of the North”, 1986, vol. 1.
ROBBE
Pierre, Les Inuit d’Ammassalik,
Chasseurs de l’Arctique, Paris, 1994.
VICTOR Paul-Émile et ROBERT-LAMBLIN Joëlle, La civilisation du phoque. Jeux, Gestes et
Techniques des Eskimo d’Ammassalik, Paris, Armand Colin /Raymond Chabaud,
1989.
Les barques
Piétri J. B., Voiliers d'Indochine. Saigon : S.I.L.I., 1949, c 1943.
Aubaile-Sallenave Françoise, Bois et
bateaux du Viêtnam, Paris, SELAF [Société d'études linguistiques et
anthropologiques de France], 1987.
Peterborough
Peterborough Canoes. Le catalogue de la compagnie de 1929.
Réed. 1995.
[1] Actif dans de nombreuses associations nautiques, il
est notamment président de la section nautique du Touring Club Français,
vice-président du Yacht club de France, président de la fédération française
des sociétés d’aviron.
[2] Créé dès 1906 le bulletin
devient « la Rivière » en janvier 1931. Elle parait en continu jusqu’en 2001, excepté durant les conflits mondiaux.
[3] Photographie de 1944.
AD94. 152J 119.
[4] Un article de presse
fourni par J.-C. Lacaille mentionne l’existence de kayaks ramenés par Charcot
et exposés au Musée d’Histoire Naturelle puis restaurés dans les années 80. Le
MNHN de Paris possède par ailleurs un kayak de petite dimension faisant partie
des dons faits à la station de Dinard.
[5] Cette lettre fut adressée
à Glandaz par Charcot depuis Buenos Aires.
[7] Les Archives notariales
(testament, déclarations de succession) n’ont font pas mention.
[8] Opus cit
[9] Bulletin du Club,
1985 ; SALVADORI Michel, En canoë.
De la Rivière à la Mer. Ed Chasse Marée, 2004.
[10] « Construction d’un
canoë en écorce ». Jean Grossmann.
[11] Bulletin n°15,
mai 1907.
[12] Bulletin n°232, août 1931.
[13] A partir de l’étude des
photographies du kayak fourni, cette restauratrice spécialiste des cuirs estime
qu’un simple nettoyage dépoussiérage est nécessaire.