Navigabilité
et sécurité
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Question |
Réponse |
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Quel est le risque majeur lors
d’une descente de rivière en canoë kayak ? |
Le plus souvent les obstacles
artificiels et particulièrement les barrages. En cas de rappel, |
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Existe-t-il des restrictions sur la
libre circulation en canoë kayak sur nos rivières ? |
En principe
non, toutefois ces restrictions peuvent intervenir pour des raisons de
sécurité. Plus rarement, la traversée de certaines villes est interdite en
raison de la pollution.
La navigation en canoë ou en kayak est interdite les jours
d’ouverture et de fermeture de la pêche ainsi qu’en période de basses eaux
dans les frayères signalées par panneaux. La législation concernant le
droit de passage dans le cas où la rivière traverse une propriété
privée (cas du propriétaire du terrain sur les deux berges) est moins claire
en France qu’en Allemagne. |
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Pourquoi glisse-t-on sur les pierres
d’un cours d’eau ? |
Il se
développe sur les pierres des algues microscopiques brunes, ce sont les
diatomées. Elles sécrètent une « gangue » de mucus qui, associée à
des bactéries, donne une matière gluante. Lorsqu’elles sont hors de l’eau en
été, seule la coque minérale externe subsiste et les pierres apparaissent
blanches. Les chaussons iso thermiques vendus dans le commerce ne sont pas
souvent équipés de semelles améliorant l’accrochage lors des portages, ce qui
est regrettable. |
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Existe-t-il
au titre de l’eau libre et du droit de passage une commission chargée du
tourisme nautique facilitant la pratique du canoë kayak sur les rivières
françaises. ? |
Oui, il existe
une commission en charge de la défense du patrimoine nautique à la Fédération Française de Canoë Kayak (FFCK). Cette
commission s’est attachée les services d’un cabinet juridique spécialisé et
comprend deux employés permanents. Elle a initié avec l’aide de son Président
un nombre important d’actions en justice lorsque la pratique de notre sport
était trop menacée. Malheureusement très peu de jugements sont arrivés à leur
terme*. Les
problèmes spécifiques liés aux activités itinérantes dans le cadre du
tourisme nautique semblent surtout liés à un manque de volonté politique et
au fait que l’on prend comme référence des textes de loi datant parfois de
Napoléon n’ayant plus aucun intérêt de nos jours. Nous ferions bien de
prendre exemple sur nos amis allemands. La surcharge de la justice, et par
voie de conséquence la lenteur des jugements, ne facilite pas les choses.
L’importance des régions et des « collectivités territoriales »
augmente. Cela est peut-être une bonne nouvelle pour notre sport à condition
que le Préfet de région ne se contente pas d’interdire la navigation pour
assurer sa tranquillité d’esprit mais participe d’une façon directe ou
indirecte à l’aménagement des rivières en facilitant la promotion des
activités itinérantes et le développement du tourisme nautique en France.
Compte tenu du retard considérable et du morcellement de la plupart de nos
rivières la création de syndicats locaux d’aménagement de la rivière pourrait
être LA solution. Initiés par des intérêts locaux - par exemple par un club
de canoë-kayak - C’est seulement sur demande écrite de ce syndicat à la FFCK
que ses représentants, en l'occurrence le Président de la petite commission
pourrait intervenir plus efficacement auprès du Président du Conseil
Régional. Le syndicat local d'aménagement pourrait être le centre du
dispositif d'action. C'est probablement grâce à son action que le Préfet de
région, ou autre autorité concernée, que les fonds nécessaires aux travaux
d’aménagement pourraient être obtenus. |
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*Par
exemple, le scandale provoqué par l’interdiction de naviguer sur le courant de
Huchet,
qui date pourtant de 1990, n’est toujours pas terminé.