Ce
sont les deux manœuvres essentielles pour faire tourner le canoë
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L'écart statique canoë à l'arrêt |
L'appel |
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En rivière sportive, une bonne
propulsion vers l’avant permet d’aller plus vite que le courant et facilite souvent
les manœuvres. Prenons par exemple le cas d’un canoë biplace où l’équipier
avant est bordé à droite et l’équipier arrière à gauche. Si le canoë doit aller
vers la gauche, il suffit que l’équipier avant pagaye plus fort que l’équipier
arrière pour obtenir ce résultat. Ceci peut être favorable pour la suite de la
manœuvre car le canoë prend un peu plus de vitesse par rapport au courant ce
qui va aider l’équipier arrière lorsqu’il devra remettre le canoë dans l’axe de
la rivière. Si le canoë doit aller vers la droite, il suffit généralement à
l’équipier arrière d’arrêter le mouvement de redressement et de pagayer plus
fort que l’équipier avant pour obtenir ce résultat.
Pour tourner
plus efficacement, les manœuvres ci-dessous sont nécessaires
L’écart dynamique (propulsion
circulaire)
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L’écart statique
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C’est souvent l’équipier avant qui prend la
décision de la passe à prendre lorsque la rivière est encombrée de rochers.
S’il est bordé à droite le fait de pagayer comme indiqué sur la figure ci-dessus
avec la pale en biais et en pagayant en arc de cercle va orienter le canoë
vers la gauche et l’équipier arrière va se contenter d’accompagner le
mouvement en pensant déjà à la manœuvre inverse qu’il va devoir faire dans
quelques instants pour remettre le bateau dans l’axe de la rivière. |
Il est possible de faire tourner un canoë
lorsque celui-ci a une vitesse nulle par rapport au courant mais cette
situation devrait toujours être évitée en rivière sportive. En effet pour
améliorer sa sécurité il faut presque toujours aller plus vite que le courant
ce qui conduit à faire les manœuvres en continuant à pagayer. |
L’appel dynamique
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L’appel statique
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S’il faut tourner vers la droite le fait de
pagayer comme indiqué sur la figure ci-contre avec la pale en biais va
orienter le canoë vers la droite. S’il y a assez de profondeur il est
préférable de ne pas sortir la pagaie de l’eau pour la ramener de la position
2 à la position 1 avant d’effectuer une nouvelle propulsion. On
peut avantageusement tourner la pale de sa pagaie dans le sens des aiguilles
d’une montre en ouvrant son mouvement pour mettre celle-ci en position 3
(en bleu sur la figure) avant de parcourir le trajet 2 à 1
en maintenant la face de la pale parallèle au mouvement. L'appel dynamique
est plus efficace et le pagayeur conserve ainsi le contact avec l’eau ce qui
est parfois souhaitable pour l'équilibre du canoë. |
Ce
mouvement, qui consiste à ramener la pagaie vers le canoë sans le propulser,
présente peu d’intérêt en canoë. Comme pour l’appel dynamique la pale de la
pagaie doit être tournée et laissée dans l’eau dans le mouvement de
préparation lorsqu’on éloigne la pale du canoë. La pagaie conserve ainsi le
contact avec l’eau, ce qui est toujours souhaitable en canoë. |
En rivière
sportive, une bonne propulsion vers l’avant permet d’aller plus vite que le
courant ce qui facilite souvent les manœuvres. Prenons par exemple le cas d’un canoë
biplace où l’équipier avant est bordé à gauche et l’équipier arrière à droite.
Si le canoë doit aller vers la droite, il suffit que l’équipier avant pagaye
plus fort que l’équipier arrière pour obtenir ce résultat. Ceci peut être
favorable pour la suite de la manœuvre car le canoë prend un peu plus de
vitesse par rapport au courant ce qui peut aider l’équipier arrière lorsqu’il
devra remettre le canoë dans l’axe de la rivière. Si le canoë doit aller vers
la droite, il suffit généralement à l’équipier arrière d’arrêter le mouvement
de redressement et de pagayer plus fort que l’équipier avant pour obtenir ce
résultat.
Pour tourner
plus efficacement, les manœuvres ci-dessous sont nécessaires
L’écart dynamique (propulsion
circulaire)
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L’écart statique
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C’est souvent l’équipier avant qui prend la
décision de la passe à prendre lorsque la rivière est encombrée de rochers.
S’il est bordé à gauche, le fait de pagayer comme indiqué sur la figure
ci-dessus avec la pale en biais et en pagayant en arc de cercle va orienter
le canoë vers la droite et l’équipier arrière va se contenter d’accompagner
le mouvement en pensant déjà à la manœuvre inverse qu’il va devoir faire dans
quelques instants pour remettre le bateau dans l’axe de la rivière. |
Il est possible de faire tourner un canoë
lorsque celui-ci a une vitesse nulle par rapport au courant mais cette situation
devrait toujours être évitée en rivière sportive car pour améliorer sa
sécurité il faut presque toujours aller plus vite que le courant ce qui
conduit à faire les manœuvres en continuant à pagayer. La figure montre la
position au début de l’écart. La main gauche plaque la pagaie sur le plat-
bord pendant que la main droite se déplace vers le canoë. |
L’appel dynamique
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L’appel statique
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S’il faut tourner vers la gauche le fait de pagayer
comme indiqué sur la figure ci-dessus avec la pale en biais va orienter le
canoë vers la gauche. S’il y a assez de profondeur il est préférable de ne
pas sortir la pagaie de l’eau pour la ramener de la position 2 à la
position 1 avant d’effectuer une nouvelle propulsion. On peut
avantageusement tourner la pale de sa pagaie dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre en ouvrant son mouvement pour mettre celle-ci en
position 3 (en bleu sur la figure) avant de parcourir le trajet 2
à 1 en maintenant la face de la pale parallèle au mouvement.
L'appel dynamique est plus efficace et le pagayeur conserve ainsi le contact
avec l’eau ce qui est parfois souhaitable pour l'équilibre du canoë. |
Ce
mouvement, qui consiste à ramener la pagaie vers le canoë sans le propulser,
présente peu d’intérêt en canoë. Comme pour l’appel dynamique la pale de la
pagaie être tournée et laissée dans l’eau dans le mouvement de préparation
lorsqu’on éloigne la pale du canoë. La pagaie conserve ainsi le contact avec
l’eau ce qui est toujours souhaitable en canoë. |
3) Les manœuvres débordées en canoë monoplace et biplace
Les manœuvres débordées peuvent remplacer
avantageusement l'écart statique pour diriger le canoë en le propulsant de
telle sorte que l'embarcation aille plus vite que le courant.
En C1, une propulsion sans redressement
ou l'appel débordé ci-dessus |
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Il est préférable d'apprendre ces manœuvres sur le plat
plutôt que sur la rivière sportive
Ce
sont les deux manœuvres essentielles pour faire tourner le canoë
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L'appel |
L'écart
statique canoë à l'arrêt |
Comme en canoë
biplace, l'appel et l'écart dynamique qui permettent de propulser l'embarcation
de telle sorte qu'elle aille plus vite que le courant sont très utilisées .