Les
CET
Le
dossier du « centre
d’enfouissement technique » (CET) de la glacière sur le bas Loup, ravissant petit fleuve se
jetant dans la Méditerrané dans le
département des Alpes Maritimes aurait pu inspirer de nombreuses séries
télévisées. En pratique c’est un film qui va sortir*. On pourrait presqu’en
rire si au bout du compte la santé publique n’était mise en péril. Il aura
fallu 10 ans de bataille juridique, les nuisances olfactives ainsi que le
risque de pollution de toute la basse vallée du Loup pour que la décision
d’arrêter d’utiliser cette décharge à ciel ouvert dissimulée dans un petit
vallon soit prise. |
|
La
qualité des eaux du bas Loup, en communication avec la nappe libre du fleuve
risque d'être infectée pendant longtemps avant que les 320 000 m3 de
déchets ne soient traités en supposant que cela soit possible après
coup. Vu
la vitesse de
propagation dans les nappes libres, la DDASS, organisme de
contrôle sanitaire indépendant, va devoir contrôler la qualité de l'eau
pendant de nombreuses années.................... Le
Maire de Villeneuve Loubet s’est battu pendant toute cette période pour
obtenir la fermeture de cette décharge, on devrait dire de cette bombe à
retardement environnemental du fait des infiltrations dans le sous-sol vers
les communes avoisinantes. Il exige à juste titre que soit remboursé à sa
municipalité les 650 000 € qu’il a engagés
comme frais de procédure. Il demande que ce soit l’exploitant qui paye pour
non-respect des procédures même s’il le considère peut-être à tort comme
responsable. Il pourrait aussi considérer que la responsabilité environnementale (LRE) introduit dans le droit français le principe du « pollueur-payeur ».et le fait que « La biodiversité a un prix et qu’elle rend
des services à la collectivité » Le Maire de Villeneuve-Loubet, responsable comme tous les
Maires de France de la santé sur leur commune, a incontestablement rendu
service à la collectivité et est en droit de demander réparation à l’état. |
*Pendant plus d'une année et
jusqu'à sa fermeture en juillet 2009 Martin Esposito
a plongé sa caméra au cœur de la décharge de la Glacière sur le bas Loup. Il en
a sorti Supertrash un film choc, un témoignage un cri d'alarme. On
ne peut que regretter cette décision de l'état français qui a conduit au
stockage de ces déchets organiques qui peuvent constituer en pratique
une ressource lorsqu'ils sont traités au préalable. On peut d'ailleurs à
ce sujet s'interroger sur la forme de traitement la plus appropriée pour la
France. Est-elle celle d'un traitement par Trî Mecano Biologique (TMB) selon les techniques VEOLIA
ayant pour objectif la fabrication de compost destiné à
l'agriculture intensive tel que cela se pratique aux USA et en France avec nos
quelques 30 TMB réparties sur notre territoire. ? Au contraire ne serait-il pas préférable que
VEOLIA prenne conscience qu’il est préférable de s'orienter comme le font les
anglais et les suisse vers l'incinération des déchets après tris sélectif
assurant la production de chaleur et d'électricité. Ce qui est bien triste
est que le problème de la CET de la glacière de VL et le stockage des quelques
375 kg de déchets annuel /personne s'est déplacé de VL dans la région de
MARSEILLE.