Souvent dangereux et infranchissable, le
barrage est l'obstacle le plus courant lors d'une descente de rivière.
Au moment où l’on va dans la lune, on a du mal à comprendre pourquoi l'on a pas pu encore concilier l'aménagement des barrages assurant la régulation du niveau de la rivière avec la sécurité des usagers empruntant celle-ci. La régulation du niveau d'eau dans le lit majeur d'une rivière ne devrait en aucun cas affecter la sécurité des embarcations empruntant celle-ci. Des modifications sont à coup sûre envisageables. Il faut seulement un peu d'imagination et surtout une volonté politique . Il en effet triste de constater que les propositions de modifications proposées en 1979 à l’occasion du livre «Il reste encore des rivières » de Claude ROGGERO (éditions Serre) n’aient toujours pas été suivi d’effets malgré les nombreux accidents mortels sur les barrages.
Les dangereux barrages fixes ou mobiles (tels que les barrages à clapets) pourraient pourtant être aménagés sans frais excessifs pour assurer le libre passage des embarcations.
En effet, à défaut de revoir complètement leur
conception, l’adjonction d’une rampe de passage des bateaux vers l’aval est possible
lorsque la notion de propriété rend l’aménagement d’une glissière difficilement
envisageable ou trop coûteuse. Celle-ci
permettrait non seulement de diminuer considérablement leur dangerosité mais aussi d’atténuer
l’effet d’érosion et d’affouillement survenant au pied du barrage.
En concevant et en construisant des barrages
du type "vanne-toit" d’un
principe comparable aux figures ci-dessous et pouvant assurer le passage des
embarcations pontées, la société Hydrostadium SA créé
par EDF après le succès des jeux olympiques de Sydney pourrait jouer un rôle
important. Malheureusement ces possibilités de développements ont été pour
l’instant à peine ébauchées.
Les figures ci-dessous montrent ce
qu’il est possible de faire sans remettre en cause les installations
existantes.
|
|
|
Mobiles |
|
|
|
Avant modification
le barrage à
clapets est extrêmement dangereux (pour ne pas dire mortel) en raison du
rappel qui se forme en aval lorsqu’il se trouve dans la position
représentée sur
la figure 2 ci-dessus |
Proposition de
modification
et adaptation d’une rampe glissière positionnée
sur le coté de la rivière en rive gauche ou rive droite*. L’utilisation d’un
caisson étanche permettrait d’éviter la coûteuse modification sur le radier,
la glissière s’adaptant naturellement au niveau aval. |
*
Comme
pour une glissière conventionnelle