L'écart et l'appel en canoë biplace (C2)


Ce sont les deux manœuvres essentielles pour faire tourner le canoë

 

L'écart statique canoë à l'arrêt

L'appel

 

 

 

 

1) Equipier avant bordé à droite

 

En rivière sportive, une bonne propulsion vers l’avant permet d’aller plus vite que le courant et facilite souvent les manœuvres. Prenons par exemple le cas d’un canoë biplace où l’équipier avant est bordé à droite et l’équipier arrière à gauche. Si le canoë doit aller vers la gauche, il suffit que l’équipier avant pagaye plus fort que l’équipier arrière pour obtenir ce résultat. Ceci peut être favorable pour la suite de la manœuvre car le canoë prend un peu plus de vitesse par rapport au courant ce qui va aider l’équipier arrière lorsqu’il devra remettre le canoë dans l’axe de la rivière. Si le canoë doit aller vers la droite, il suffit généralement à l’équipier arrière d’arrêter le mouvement de redressement et de pagayer plus fort que l’équipier avant pour obtenir ce résultat.

 

Pour tourner plus efficacement, les manœuvres ci-dessous sont nécessaires

 

L’écart dynamique (propulsion circulaire)
 pour avoir de la vitesse par rapport au courant

L’écart statique
 lorsque le canoë n’a pas de vitesse par rapport au couran)

 

C’est souvent l’équipier avant qui prend la décision de la passe à prendre lorsque la rivière est encombrée de rochers. S’il est bordé à droite le fait de pagayer comme indiqué sur la figure ci-dessus avec la pale en biais et en pagayant en arc de cercle va orienter le canoë vers la gauche et l’équipier arrière va se contenter d’accompagner le mouvement en pensant déjà à la manœuvre inverse qu’il va devoir faire dans quelques instants pour remettre le bateau dans l’axe de la rivière.

Il est possible de faire tourner un canoë lorsque celui-ci a une vitesse nulle par rapport au courant mais cette situation devrait toujours être évitée en rivière sportive. En effet pour améliorer sa sécurité il faut presque toujours aller plus vite que le courant ce qui conduit à faire les manœuvres en continuant à pagayer.
La figure montre la position au début de l’écart. La main droite plaque la pagaie sur le plat- bord pendant que la main gauche se déplace vers le canoë .

L’appel dynamique

L’appel statique

S’il faut tourner vers la droite le fait de pagayer comme indiqué sur la figure ci-contre avec la pale en biais va orienter le canoë vers la droite. S’il y a assez de profondeur il est préférable de ne pas sortir la pagaie de l’eau pour la ramener de la position 2 à la position 1 avant d’effectuer une nouvelle propulsion. On peut avantageusement tourner la pale de sa pagaie dans le sens des aiguilles d’une montre en ouvrant son mouvement pour mettre celle-ci en  position 3 (en bleu sur la figure) avant de parcourir le trajet  2 à 1 en maintenant la face de la pale parallèle au mouvement. L'appel dynamique est plus efficace et le pagayeur conserve ainsi le contact avec l’eau ce qui est parfois souhaitable pour l'équilibre du canoë.

Ce mouvement, qui consiste à ramener la pagaie vers le canoë sans le propulser, présente peu d’intérêt en canoë. Comme pour l’appel dynamique la pale de la pagaie doit être tournée et laissée dans l’eau dans le mouvement de préparation lorsqu’on éloigne la pale du canoë. La pagaie conserve ainsi le contact avec l’eau, ce qui est toujours souhaitable en canoë.

 

 
  Le plus lourd des 2 équipiers a intérêt à se mettre à l’arrière

 

 

2) Equipier avant bordé à gauche

 

En rivière sportive, une bonne propulsion vers l’avant permet d’aller plus vite que le courant ce qui facilite souvent les manœuvres. Prenons par exemple le cas d’un canoë biplace où l’équipier avant est bordé à gauche et l’équipier arrière à droite. Si le canoë doit aller vers la droite, il suffit que l’équipier avant pagaye plus fort que l’équipier arrière pour obtenir ce résultat. Ceci peut être favorable pour la suite de la manœuvre car le canoë prend un peu plus de vitesse par rapport au courant ce qui peut aider l’équipier arrière lorsqu’il devra remettre le canoë dans l’axe de la rivière. Si le canoë doit aller vers la droite, il suffit généralement à l’équipier arrière d’arrêter le mouvement de redressement et de pagayer plus fort que l’équipier avant pour obtenir ce résultat.

 

Pour tourner plus efficacement, les manœuvres ci-dessous sont nécessaires

 

L’écart dynamique (propulsion circulaire)
 pour avoir de la vitesse par rapport au courant

L’écart statique
 lorsque le canoë n’a pas de vitesse par rapport au couran)

 

ecart statique2

C’est souvent l’équipier avant qui prend la décision de la passe à prendre lorsque la rivière est encombrée de rochers. S’il est bordé à gauche, le fait de pagayer comme indiqué sur la figure ci-dessus avec la pale en biais et en pagayant en arc de cercle va orienter le canoë vers la droite et l’équipier arrière va se contenter d’accompagner le mouvement en pensant déjà à la manœuvre inverse qu’il va devoir faire dans quelques instants pour remettre le bateau dans l’axe de la rivière.

Il est possible de faire tourner un canoë lorsque celui-ci a une vitesse nulle par rapport au courant mais cette situation devrait toujours être évitée en rivière sportive car pour améliorer sa sécurité il faut presque toujours aller plus vite que le courant ce qui conduit à faire les manœuvres en continuant à pagayer. La figure montre la position au début de l’écart. La main gauche plaque la pagaie sur le plat- bord pendant que la main droite se déplace vers le canoë.

L’appel dynamique

L’appel statique

S’il faut tourner vers la gauche le fait de pagayer comme indiqué sur la figure ci-dessus avec la pale en biais va orienter le canoë vers la gauche. S’il y a assez de profondeur il est préférable de ne pas sortir la pagaie de l’eau pour la ramener de la position 2 à la position 1 avant d’effectuer une nouvelle propulsion. On peut avantageusement tourner la pale de sa pagaie dans le sens inverse des aiguilles d’une montre en ouvrant son mouvement pour mettre celle-ci en  position 3 (en bleu sur la figure) avant de parcourir le trajet  2 à 1 en maintenant la face de la pale parallèle au mouvement. L'appel dynamique est plus efficace et le pagayeur conserve ainsi le contact avec l’eau ce qui est parfois souhaitable pour l'équilibre du canoë.

Ce mouvement, qui consiste à ramener la pagaie vers le canoë sans le propulser, présente peu d’intérêt en canoë. Comme pour l’appel dynamique la pale de la pagaie être tournée et laissée dans l’eau dans le mouvement de préparation lorsqu’on éloigne la pale du canoë. La pagaie conserve ainsi le contact avec l’eau ce qui est toujours souhaitable en canoë.

 

 

Le plus lourd des 2 équipiers a intérêt à se mettre à l’arrière

 

3) Les manœuvres débordées en canoë monoplace et biplace

Les manœuvres débordées peuvent remplacer avantageusement l'écart statique pour diriger le canoë en le propulsant de telle sorte que l'embarcation aille plus vite que le courant.

En C1, une propulsion sans redressement ou l'appel débordé ci-dessus
remplace avantageusement l'écart statique en rivière sportive.


L'appel débordé en C2 est parfois utilisé en rivière sportive par l'équipier avant
lorsqu'un rocher gène le pagayeur du coté ou il est bordé.

Il est préférable d'apprendre ces manœuvres sur le plat plutôt que sur la rivière sportive



  4) L'écart et l'appel en canoë monoplace


Ce sont les deux manœuvres essentielles pour faire tourner le canoë

 

L'appel

L'écart statique canoë à l'arrêt

 

Comme en canoë biplace, l'appel et l'écart dynamique qui permettent de propulser l'embarcation de telle sorte qu'elle aille plus vite que le courant sont très utilisées .