Quelques exemples :
Classe
I :
Très facile, courant faible ou nul, bancs de sable ou de galets. Une bonne
maîtrise du bateau en eaux calmes est tout de même nécessaire à cause du vent
possible et de l'approche des barrages ou des piles de ponts.
Exemples
: Marne, Loing, Loue, Loire des châteaux, Ardèche d'été, Dordogne.
Classe
Il : Assez
facile, brefs courants rapides possibles, petites vagues régulières et
drossages, manœuvres autour de rochers, sauts de déversoirs campagnards ou de
seuils larges et francs. Bonne connaissance des manœuvres en petit courant,
sinon risque pour le bateau. Pontage possible mais non indispensable.
Exemples
:
Haute
Seine, Sarthe, Cure après Vieux Dun, Cousin après Méluzien, Sarthe, Tarn des gorges,
Arve d'été
(mais
glaciaire).
Classe
III :
Devient
difficile, courant parfois violent, fortes vagues régulières, bon courant dans
rapides rocheux, seuils manœuvriers mais bien marqués, bateaux pontés.
Equipiers montrant réflexes et sang-froid.
Exemples
:
Cure
( la
Truite ), Isère ( de Bourg
à Bellentre ), Orne ( gorges St-Aubert ), Allier
moyen,
Scorff fin d'hiver, Durance ( mais glaciaire ).
Classe
IV : Difficile,
longs rapides encombrés que l'on doit connaître, fortes vagues irrégulières à
franchir en tenant compte de rochers émergeants ou affleurants, gros seuils
francs à enchaîner, l'équipier doit ajouter la force au sang-froid. Casque
obligatoire, gilet de sauvetage portance supérieure à 6 kg, bon équilibre et
manœuvres efficaces en appui. Esquimautage souhaitable.
Exemples
:
Isère
( + de
20 m3/s ), Vézère supérieur. ( + de 12 m3/s ) Dordogne
supérieure avec les 3 turbines,
Eyrieux, Ubaye de fin d'été ( hors ex. infrans)
Classe
V : Très
difficile, absolument réservée aux très bons pagayeurs en bonne condition
physique. En fortes eaux, les manœuvres en suspension deviennent complément
indispensable des directionnelles. Connaissance exacte du parcours difficile à
retenir, reconnaissances fréquentes, équipes homogènes et se connaissant bien
sont indispensables. Esquimautage vivement recommandé
Exemples
:
Haut Tarn, Haut Lot, Haute Dourbie, Ubaye, Eyrieux au printemps, Vésubie, le
Taravo et autres rivières Corses de la côte est.
Classe
VI :
A la limite du possible, réalisable seulement dans les meilleures conditions de
niveau par certains pagayeurs de V à une certaine époque de Ieur carrière
sportive. En principe infranchissable en raison de la pente et de
l'encombrement. Il y a des passages ou de courtes sections classe VI,
mais on ne peut envisager une classe VI continuelle.
Exemples : ex-infrans du bas de l'Ubaye, Sioule à Pontgibaud, hautes sections de torrents corses tels que le Rizzanèse, le Travo, le haut Vecchio, etc.
Les guides expriment la classe des sections
de rivières en chiffres romains, et entre parenthèses en chiffres arabes, la
classe de passages plus difficiles et ponctuels dans ces sections.
Classe I
II (3) Bateaux ouverts