Cartes administratives des régions françaises

S'il est un projet gouvernemental qui a été sujet de débats et qui a fait couler beaucoup d'encre, c'est bien celui de la réforme du nombre de régions françaises. La nouvelle carte des régions françaises comprend 13 régions avec la Corse. Elle a été entérinée par le parlement avant la date butoir du 1er janvier 2017. Cette première carte serait ensuite suivi dès 2018 d'une nouvelle carte intercommunale fondée sur les "bassins de vie" avec en ligne de mire une suppression des conseils départementaux à l'horizon 2021.

Accès aux régions administratives

Bassins de vie

1)    Alsace- Lorraine-Champagne -Ardennes (Grand Est)

 

 

L’eau étant source de vie mais pouvant aussi présenter un risque d’inondation pour les territoires, il est proposé :

1)    Que les bassins de vie soient délimités par les bassins versants

2)    Qu’une carte des reliefs 0-10 m soit établie en priorité pour les bassins les plus vulnérables (Particulièrement le bassin de la Seine et de la Marne)

Il faut noter en région 12 le projet de création d’un nouveau parc naturel régional en baie Somme. Ceci dans une région de très basse altitude du fait de la pente particulièrement faible de cette rivière

2)    Midi- Pyrénées –Languedoc- Roussillon (Occitanie)

3)    Pays de Loire

4)    Centre (Centre Val de Loire)

5)    Auvergne-Rhône-Alpes

6)    Aquitaine-Limousin-Poitou-Charente   (Nouvelle Aquitaine)  

7)    Bourgogne-Franche-Compté

8)    Bretagne

9)    Corse

10)               Provence-Alpes-Côte -d’Azur

11)               Normandie

12)               Nord-Pas-de-Calais-Picardie (Haut de France)

13)               Ile de France

 

Lorsque l’on observe les fleuves et rivières qui traversent les régions administratives françaises et leurs départements on peut se demander si ce sont les Préfets de régions ou les Préfets de département qui sont le plus habilités à prendre cause pour la préservation de leur écosystème. Plus proches des problèmes à résoudre ces derniers sont peut-être plus habilités à solutionner les problèmes. La France métropolitaine administrative n’a pas toujours bien réussi à valoriser ses rivières au travers de ses anciennes 26 régions et de ses 36500 communes. Saura-t-elle le faire maintenant ? Le département du Var (83) par exemple n’est traversé en aucune façon par le fleuve dont il porte le nom, ce qui sous-entend que pour valoriser le patrimoine nautique de cette magnifique rivière, il faut le dire bien délaissée, c’est en fait semble-t-il au Préfet du département des alpes Maritimes (06 ) qu’il faut s’adresser et non pas à celui du Var. Certaines régions cherchent maintenant à valoriser plus que d’autre leur patrimoine en protégeant l’écosystème constitué par les rivières qui la traverse ou qui la borde. C’est le cas de la Haute et la basse Normandie maintenant unis pour le meilleur et pour le pire. Victime de sa position en aval et recevant ce qui arrive de l’amont, cette région de France s’intéresse de près à la protection de l’écosystème constitué par ses  rivières et le grand fleuve qui la traverse et ceci en abordant en profondeur des sujets extrêmement importants tels que : Les clés de la gestion des rivières, les fonctions de la rivière, son lit mineur, les berges (mobilité, perméabilité, végétation et ripisyles), la gestion piscicole sans oublier les ouvrages transversaux* et même le cadre réglementaire. Par contre elle a du mal à faire que les décisions prises à l’occasion du grenelle concernant l’effacement des deux ouvrages transversaux sur la Sélune soient suivi d’effet. D’autres régions comme  l’Auvergne et Midi-Pyrénées défendent leur patrimoine en en créant des syndicats locaux d’aménagement de leurs rivières respectives, par exemple sur l’Allier et  l’Ariège.  D’autres comme la Bretagne doit repenser son agriculture  intensive basée sur des engrais tel que le nitrate. Type de culture qui n’a plus aujourd’hui aucun sens lorsque les plages bretonnes sont polluées à ce point avec les algues vertes. Concernant la région du Limousin qui avait pris en 2009 la décision de sécuriser l'ensemble de la Vienne en aval de limoge pour assurer la continuité de la navigation, il serait bon, maintenant que le temps a passé de s’assurer que les travaux sont finalisés ou en voie d’achèvement. Quant à la région Rhône-Alpes ses magnifiques rivières sont souvent cruellement morcelées par des barrages au fil de l’eau extrêmement dangereux pour une production électrique bien faible en regard des nuisances sur leurs écosystèmes.