Mise à part la
centrale nucléaire de Flamanville refroidie par la mer, les autres centrales
nucléaires françaises sont refroidies par nos rivières. A l'heure du
réchauffement climatique on devrait expliquer plus souvent à nos citoyens que
les 2/3 de l’énergie produite par nos centrales nucléaires est en effet de
l'énergie thermique perdue qui réchauffe notre environnement. Ceci alors que beaucoup de français se servent de
l'électricité produite par l'atome pour se chauffer en convertissant cette
électricité en chaleur. Cela alors qu'il serait possible en se servant de
l'énergie électrique produite par le soleil de chauffer l'habitat en
refroidissant notre environnement au lieu de le réchauffer. Qui plus est en y
prélevant une quantité d'énergie thermique 5 à 10 fois supérieure à l'énergie
électrique consommée soit avec des performances 5 à 10 fois supérieur à l'effet
joule. Un ingénieur ayant un minimum de connaissances en mécanique des fluides
est capable de le démontrer. Ceci en isolant le fluide caloporteur d'une pompe à chaleur et en
considérant son comportement thermique lors d'un cycle de fonctionnement. Voilà
une belle opportunité pour la France, pays le plus nucléarisé au monde qui
produit 75 % de l’électricité qu'elle consomme de reconnaître aux yeux du monde
un déséquilibre et de satisfaire ses besoins en réduisant rapidement ce
pourcentage à 50%.
La France n’est pas à l’abri de
tout reproche et malgré une avance technologique incontestable et un nombre
d’incidents réduit depuis la naissance du nucléaire civil en 1970 et la
construction des 58 centrales nucléaires qui a suivi, elle a décidé de se
conformer aux exigences de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). C’est la
centrale nucléaire de Fessenheim qui la première va faire l’objet d’un
démantèlement pour cause de vétusté. Il faut savoir que la mise en œuvre d’une
déconstruction de centrale nucléaire est une opération longue complexe et
onéreuse. Il va falloir que la France sélectionne la prochaine
centrale nucléaire à démanteler en tenant compte des risques
encourus. Ceci en évitant la France poubelle vu que la quinzaine d’entre elles
déjà à l’arrêt seraient toujours en l’état.