Les plus grand fleuves au monde Le genre et le statut des rivières |
Introduction En abordant les actions que
nous allons être amenées à prendre pour diminuer notre empreinte écologique, préserver nos ressources
non renouvelables et atténuer le réchauffement
climatique le
site infoenergie.eu aborde
également en complément du présent site sur les rivières françaises ce qui
devrait préoccuper nos dirigeants actuels et futurs. Les cours d'eau, leur estuaire ainsi que les
écosystèmes aquatiques tels que les zones humides constituées par les marais
les tourbières, les étangs et les lacs peu profonds sont les moteurs
biologiques de la planète. Bien que leurs superficies n'occupent qu’un faible
pourcentage de la surface terrestre ces zones humides sont sources de vie. En cas de sécheresse, leurs réserves abondantes en
eau douce irriguent les nappes phréatiques et alimentent les aquifères
profonds. De plus, zone de reproduction pour la faune et la flore,
elles constituent souvent la base de subsistance des communautés locales.
Malgré leur faible surface, voisine de 1% des terres émergées, ces
écosystèmes d’eau douce participent pour ces raisons largement au bien-être
de l’humanité. Nos hommes politiques s'en
sont rendus compte tardivement et tentent, trop peu souvent de préserver la
faune et la flore de nos rivières françaises et de leur proche environnement.
Cela a bien sûr un coût. Par exemple le Danube,le plus long fleuve européen qui prend sa source
en Autriche après avoir traversé l'Europe d'ouest en est sur 2850 km se
jette dans la mer Noire en Roumanie. On y constate que suite à la rupture
d'une digue la nature reprend ses droits en libérant une zone humide pour
finir impropre à l'agriculture. Autre exemple, l'île française de Mayotte
prendrait enfin conscience qu'en protégeant ses zones humides et en arrêtant
de dégrader ses mangroves par des dépôts d'ordures elle maintien la
biodiversité sur l'île à un niveau acceptable et assure son devenir. Les barrages qui
modifient les paysages et transforment en profondeur l'écosystème
formé par la rivière et les zones humides peuvent aussi avoir des impacts irréversibles et nos hommes politiques
peinent à le comprendre. Ceci comme le prouve par exemple les confrontations de nos sénateurs à propos du controversé barrage de Poutès sur l'Allier en
raison de ses implications relatives en ce qui concerne la survie du saumon. Comprendre, protéger et rétablir les écosystèmes
des bassins hydrologiques est essentiel pour promouvoir un développement
humain équitable et le bien-être de toutes les espèces. Pour que l'homme vive
dans un "environnement équilibré
et favorable à sa santé" les quelques 11 000 experts de l'union
internationale pour la conservation de la nature (UCIN) estiment qu'il est
nécessaire que 17% de la surface terrestre totale soit "séquestré"
et laissé à l'état naturel. On estime actuellement qu'avec ses 177 500 aires
protégées répertoriées à travers le monde seulement 13% des terres émergées
sont "administrativement parlant" sanctuarisées. La plus
grande zone humide au monde est probablement celle du Pantanal de 220 000 km2 qui s’étend à la fois sur le Brésil, la
Bolivie et le Paraguay. Le nouveau président américain Joe Bidens s’est
aussi engagé dans la préservation de
la zone humide des Everglades de 6 000 km2 situé à la
pointe sud de la Floride menacé par le changement climatique. La surface de
ces zones protégées représente en France métropolitaine environ 23% de la
surface totale de notre territoire de 550 000 km2. Avec ses nombreux
parcs naturels, 46 régionaux et 7 nationaux, la France est en avance sur ces
17% recommandé par l'UCIN. Cette avance ne justifie en aucun cas
qu'elle sacrifie le sous-sol aquatique du plus grand et probablement du
plus beau d'entre eux : celui du parc national des Cévennes. Elle
commence à faire un effort louable en Guadeloupe
ou elle montre qu’elle dispose
d'autres paradigmes pour équilibrer sa balance commerciale et satisfaire son appétit
démesuré en énergie. Un certain nombre d’options en matière d’alimentation en
eau et en énergie renouvelables sont maintenant disponibles. Elles sont
localement et écologiquement appropriées, économiquement viables et
acceptables par l’homme. Ce sont notamment préférentiellement à l’énergie hydroélectrique, la réserve importante
d’énergie thermique contenue dans l’eau des rivières compte tenu de la
chaleur spécifique de l’eau, le recyclage et la combustion des ordures, la
collecte des eaux de pluies superficielles et profondes, l’énergie électrique
éolienne, bientôt hydrolienne ainsi que les énergies thermiques solaire et enthalpique. Il
faut lire le merveilleux livre de Michel Salvadori « En canoë de la rivière à la
mer » des éditions Le
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